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    Une vidéo de présentation des actions de Students for a Free Tibet - France / Etudiants pour un Tibet Libre.

    Pour revoir en quelques minutes notre engagement et nos actions de ces dernières années pour un Tibet Libre et Indépendant. Un hommage à tous-tes celles et ceux qui nous ont accompagné et soutenu jusqu'ici. Une invitation à nous rejoindre pour les autres.

    Un hommage au peuple tibétain et sa lutte non-violente pour la liberté.

    Vive la Tsampa Revolution !

    ETL/SFT-France


    La musique est du groupe tibétain JJI exile Brothers basé à Mcleod Ganj, Dharamshala.

     


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  • in the land of Gandhi Tenzin Tharchen (Photo : Tenzin Tharchen)

    Une seconde journée marquée par des actions et manifestations réprimées aujourd'hui à New Delhi, en Inde, à l'occasion de la présence du président Chinois Hu Jintao. Les forces de police ont ainsi procédé à des interpellations systématiques et effectuent des arrestations préventives. Plus de 250 tibétains ont été emprisonnés. Tsewang Rigzin, le président du Tibetan Youth congress a été interdit de séjour en Inde et refoulé aux États-Unis juste après son arrivée à l'aéroport international Indira Gandhi de New Delhi. Malgré cela, les militants tibétains ont bravé les restrictions et ont effectué diverses actions.

    Au moins 11 militants supplémentaires de Students for a Free Tibet-India et dul Tibetan Youth Congress, ont été arrétés suite à une manifestation et une action sur une passerelle prêt du Taj Palace Hotel aucours de laquelle a été déployée une banderole.

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    La Police et l'armée indienne adoptent une attitude extrêment répressive envers la communauté tibétaine durant la présence du président chinois au sommet économique des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). La tension est à son comble après l'annonce hier de la mort de Jamphel Yeshi, qui s'était immolé le 26 mars.

    Dans le même temps, on a appris la mort de Lobsang Sherab moine 20 ans, immolé au Tibet à Cha, préfecture de Ngaba. Il est décédé sur place. Les Tibétains ont tenté de récupérer le corps mais les forces chinoises sont intervenues pour les en empêcher, ce qui à provoqué la colère des Tibétains. On compte désormais 31 immolations à l'intérieur du Tibet depuis 2009.

    Photo et vidéo : Students for a Free Tibet-India

     


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  • Pour la visite du président chinois Hu Jintao à New Dehli, toute manifestation de la communauté tibétaine est interdite.

    La police et l'armée indienne ont reçu l'ordre de "restreindre tout mouvement de la population tibétaine" tant que les dignitaires chinois seront en ville, d'après le porte-parole de la police Rajan Bhagat. Les tibétains vivant à New Dehli  ont été assignés à résidence, parfois parqués dans certains quartiers, ne pouvant sortir que pour raison médicale sous escorte policière. Ces mesures répressives auront lieu jusqu'au 31 mars.

    La répression vise en particulier certains activistes tibétains connus comme le poète et écrivain Tenzin Tsundue, qui a été arrété "de façon préventive" après une conférence qu'il donnait. La visite du président chinois se fait dans un cadre particulièrement tendu, sur fond d'état de guerre au Tibet, entre répression et immolations de tibétains. Tension qui est montée d'un cran avec l'immolation d'un tibétain exilé à New Delhi le 26 mars.

    Malgré ce cadre répressif inacceptable pour les tibétains vivant à New Delhi, des actions de protestations et manifestations ont lieu, donnant elles aussi lieu à des arrestations, comme ici, aux abords de l'hotel accueillant Hu Jintao.

     

    Un appel a été lancé pour manifester demain au Jantar Mantar, défiant toutes ces restrictions.

     

     

    Non aux intimidations ! Que le peuple tibétain puissse faire entendre sa voix !

     

     


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  • Immolation de Jamphel Yeshi à New Delhi

    27 mars 2012

    Hier, Jamphel Yeshi, un jeune tibétain de New Delhi s’est immolé, soulignant l’extrême urgence de la situation à l’intérieur du Tibet. Trente tibétain-es se sont immolés au Tibet en signe de protestation ces 2 dernières années, 17 depuis janvier 2012, et maintenant 4 tibétains en exil ont aussi tenté de s’immoler. Ces actes sont une réponse directe aux décennies de politiques violentes et répressives que subissent les tibétain-es sous l’occupation chinoise et un appel à l’action.

    Le gouvernement chinois a répondu aux appels à la liberté et au retour du Dalaï Lama par un bouclage du Tibet et une intensification d’attaques malveillantes contre le Dalaï Lama. Les quelques journalistes qui ont réussi à pénétrer au Tibet en contournant les check-points et contrôles ont fait état de villes saturées de troupes militaires chinoises. Leurs photos montrent un Tibet semblable à une zone de guerre. Un nombre inconnu de moines, nonnes et laïques ont été arrêtés ces dernières semaines pour avoir pris part à des manifestations pacifiques, souvent la nuit dans leurs propres maisons.

    La tentative brutale du gouvernement chinois d’écraser la résistance non-violente des tibétains n’a fait que renforcer leur détermination à obtenir la liberté. Partout –au Tibet et en exil- les tibétains ont été galvanisés par les événements de ces derniers mois, et font tout leur possible pour construire une réponse politique en vue d’une intervention diplomatique internationale pour sauver la vie des tibétains.  

    L’incontournable message nous venant du Tibet est que le changement doit intervenir aujourd'hui. Des milliers et des milliers de personnes montrent leur solidarité avec les tibétains à un moment critique, et notre indignation doit se transformer en une pression directe sur Pékin pour le retrait de ses troupes, l’arrêt de la répression et une réponse aux exigences des tibétains.

    Agissons pour faire cesser la violence au Tibet !

    Soutenons la lutte du peuple tibétain pour sa liberté !

    Etudiants pour un Tibet Libre – SFT France


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  • Shapaley: un rappeur tibétain comme on les aime : original, du flow, avec la touche d'humour qu'il faut, sans prise de tête.

    Habitant en Suisse, Karma Emchi, connu aussi sous le nom de Shapaley, s'est rapidement imposé parmi les artistes tibétains de demain au sein des communautés en exil et leur entourage.

    Son premier morceau qui a fait le tour de la planète "Shapale Song", à la fois de qualité et "second degré", lui a donné son nom d'artiste. Le Shapale, galette traditionelle tibétaine frite, désignant familièrement la baffe (en France on dirait "mettre une tarte"). Cette vidéo a fait le tour du Web et est arrivée jusqu'au Tibet et en Chine.

    C'est d'ailleurs aux tibétains et tibétaines de l'intérieur du Tibet qu'il s'adresse dans son second succès : Made in Tibet. Morceau qui lui vaudra même quelques articles de presse dont Courrier International. Se rappeler d'où l'on vient, dire aux "brothers and sisters" qu'on ne les oublie pas, penser au Tibet de demain : voilà la trame de fond des textes de Shapaley.

    Son dernier morceau invite les tibétains d'Europe à se rendre au Parlement Européen de la Jeunesse Tibétaine. A écouter ça vaut le détour !

    On espère le faire venir jouer en France à l'occasion. Parce qu'il s'adresse de façon touchante et militante à la jeunesse tibétaine...Et parce qu'on est juste des gros fans !


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  • Les trois tibétains en grève de la faim depuis le 22 février 2012 devant le siège de l’ONU à New York ont cessé leur action de protestation ce 22 mars après que l’ONU ait accepté d’enquêter sur la situation au Tibet, a indiqué un des organisateurs du mouvement. Les Tibétains ont reçu une lettre de la Haut commissaire aux Droits de l’Homme Navi Pillay leur indiquant qu’elle avait "chargé des rapporteurs spéciaux de l’ONU d’étudier la situation au Tibet", a expliqué à l’AFP Tsewang Rigzin, du Tibetan Youth Congress (TYC). Les grèvistes se sont alors levé pour chanter l’hymne national tibétain, indiquant la fin de leur mouvement de grève.

    Hunger strike End
    "Navi Pillay elle-même est invitée en Chine à une date qui reste à fixer", a-t-il précisé.
    La lettre a été remise par des responsables de l’ONU à deux des trois Tibétains devant le siège de l’ONU, le troisième étant à l’höpital. "C’est une petite victoire", a commenté Tsewang Rigzin.
    Dorjee Gyalpo, Yeshi Tenzing et Shingza Rimpoche avaient commencé leur grève de la faim en face de l’ONU le 22 février. Ils demandaient que l’ONU envoie une mission et que la communauté internationale fasse pression sur la Chine pour mettre un terme à ce qu’ils estiment être un régime de loi martiale mis en place au Tibet.  Shingza Rimpoche, 69 ans, avait été hospitalisé lundi 19 mars mais refusait toujours de s’alimenter.
    Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon s’était déclaré le 12 mars "très inquiet" pour leur santé, selon son porte-parole Martin Nesirky.
    Jeudi 22 mars, Richard Bennett, conseiller d’un secrétaire général adjoint chargé des Droits de l’Homme, et un fonctionnaire des services de M. Ban ont remis la lettre aux protestataires.
    Ceux-ci "ont accepté de mettre fin à leur jeûne", a indiqué M. Bennett.
    "Chacun a le droit de manifester pacifiquement mais nous sommes aussi soulagés que ce mouvement particulier ait pris fin", a-t-il conclu, sans révéler le contenu de la lettre.

    Etudiants pour un Tibet Libre-SFT France salue le combat et le courage des 3 grévistes de la faim.

    Que l'ONU tienne son engagement !

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    D'après une dépèche AFP et Students for a Free Tibet.

    Photos : Students for a Free Tibet


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