

Blog d'Etudiants pour un Tibet Libre
La bravoure d'un étudiant
"Nous ne sommes pas à égalité dans l'exercice de notre liberté d'expression. Même si votre conférence est mauvaise, vous pourrez tranquillement rentrer dans votre hôtel. Si je m’oppose à vos propos, je serais certainement enfermé dans une petite pièce sombre. S'il vous plait ne m'interrompez pas. Vous devriez avoir des manières convenables et ne pas m'interrompre. Voici ma question : Puis-je vous jeter ma chaussure ? Comme ma liberté est bafouée dans ce pays, je suis là pour la protéger".
Un étudiant chinois interpellant un conférencier à l'université de Hainan le 7 octobre 2012. Le Conférencier, Sima Nan est un tenant de la ligne dure du gouvernement chinois, défenseur du modèle Nord-Coréen et déchainant généralement ses critiques contre les partisans d’une ligne plus libérale, qu’il accuse d’être des traitres au pays.
Autant dire qu’il a bien mérité la chaussure que lui lance l’étudiant suite à son intervention, sous les rires et quelques applaudissements de l’auditoire.
Récit en Anglais et chinois à lire sur Global Voices
Contre les expulsions à travers la Chine
On pouvait également voir aujourd'hui sur le site du Monde une vidéo reprenant des image d'Amnesty International de citoyens chinois protestant contre les evictions. Avec la combinaison d'une crise de l'immobilier et les corruptions locales, ce phénomène d'expulsions massives et leur contestation devient fréquent comme le rapporte cet article de Rue89
Des questions d'environnement qui dérangent
Enfin, on apprend dans un article du Guardian que Liu Futang, ancien fonctionnaire devenu journaliste citoyen sur les questions d’environnement était poursuivi en justice. Celui qui a gagné le "prix de la presse environnementale" en avril pour avoir révélé des exploitations de forêts illégales se voit accusé d’avoir édité et diffusé ses livres sur les conflits environnementaux sans les licences nécessaires. Feng Yongfeng, fondateur de l’ONG « Green Beagle » note qu’on ne peut pas vraiment l’accuser d’en faire un commerce illégal puisque ces livres étaient avant tout destinés à être donnés au public. Son dernier livre, « les larmes de Hainan II » aurait particulièrement irrité les autorités.