• Dharamshala, 20 octobre.

    Lhamo Kyab in an undated photo.

    Lhamo Kyab sur une photo non-datée.

     

    Un Tibétain s'est immolé par le feu aujourd'hui pour protester contre l'occupation du Tibet à Bora, dans l'Amdo (Est du Tibet).


    Lhamo Kyab, 27 ans, père de deux jeunes filles,s'est immolé près du monastère de Bora vers 14h (heure locale) dans le district de Sangchu. D'après des témoins oculaires, il a succombé à ses brûlures sur les lieux de son action.

    Sonam, un Tibétain résidant en exil ayant des contacts sur place, déclare au journal Phayul :

    "Enveloppé de flammes, Lhamo Kyab a crié des slogans et appelé au retour du Dalaï Lama au Tibet et a fait quelques pas avant de s'effondrer"

    A la suite de l'immolation, une rixe mineure a éclaté entre des Tibétains locaux et des forces de sécurité chinoises. Les premiers ont réussit à emporter le corps de Lhamo Kyab à l'intérieur du monastère.

    "Les moines en commencer à entonner des prières pour le défunt, alors qu'un nombre grandissant de Tibétains ayant entendu la protestation arrivaient au monastère" ajoutait la même source.

    D'après les dernières informations, les moines et Tibétains locaux ont pu emmener le corps de Lhamo Kyab dans sa famille.

    Sa femme Droji Kyi et deux filles, Pema Tso et Drugmo Tso agées d'une dizaine d'années lui survivent.

    Le mois d'octobre a connu maintenant 4 immolations, portant à 56 le nombres d'immolations depuis 2009.

    Le 20 février dernier, plus d'une centaine de moines du monastère de Bora avaient marché vers les bureaux du gouvernement local  brandissant des drapeaux tibétains et images du Dalaï Lama appelant à son retour au Tibet et la Liberté au Tibet. Le jour suivant, 40 d'entre eux furent arrêtés, provoquant une nouvelle manifestation appelant à leur libération.

     Source et photo : Phayul.


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  • Dans une répression continue et arbitraire au Tibet, les forces de sécurité chinoises ont procédé à plusieurs arrestations ces derniers jours à Wonpo, dans la région de Dzachukha (Est du Tibet)

    Un contact en exil, Jampa Yonten, a rapporté au journal Phayul qu'une première vague d'arrestation a eu lieu dans la nuit du 15 octobre.

    Chinese armed forces in Wonpo region of Dzachukha, eastern Tibet following the arrest of five Tibetans on October 15, 2012.
    Forces armées chinoises à Wonpo, dans la région de Dzachukha, Est du Tibet après l'arrestation de 5 Tibétains Le 15 octobre 2012.

    "Les forces de sécurité chinoises ont bloqué les sorties et coupé tous les moyens de communication. 5 Tibétains ont été arrêtés. Après les arrestations, les forces se sont déployées et la région entière est sous surveillance et haute tension".

    L'état de santé des personnes arrêtées demeure inconnues. La même source rapporte que le jour suivant, les autorités chinoises ont convoqué un membre de chaque famille de la région de Wonpo pour les mettre en garde contre les tentatives de manifestations durant des séances de ré-éducation politique qui auront lieu dans la région.

    Ces arrestations semblent liées avec l'action de Tibétains ayant hissé le drapeau national tibétain dans la région plus tôt en septembre. Dans une expression de défiance contre le régime chinois, les manifestants avaient retiré le drapeau chinois et hissé à sa place le drapeau tibétain sur une école de Wonpo le 7 septembre 2012.

     

    Des tracts sur lesquels étaient écrits à l'encre rouge "Liberté pour le Tibet" avaient aussi été éparpillés autours de l'école.

    Bien que les officiels chinois n'aient alors procédé à aucune arrestation, ils s'étaient promis d'enquêter.

    Dans la même région, plus tôt cette année en février, les Tibétains avaient mis à terre in drapeau chinois lors d'une cérémonie officielle et entonné des slogans indépendantistes.

    Quelques heures plus tard, on apprend par un autre article de Phayul que 3 moines du monastère de Wonpo étaient arbitrairement détenus alors que quatre autres moines avaient été arrêtés plutôt dans la même journée, ce qui fait un total de 12 arrestations cette semaine.

    Les forces de sécurité chinoises ont rassemblé les membres du monastère de Wonpo de façon à identifier ceux qui étaient impliqués dans l'action d'élévation du drapeau.

    "Tous les moines ont été forcés d'écrire en Tibétain pour que les autorités chinoises puissent comparer leurs écritures avec les tracts" précise Yonten.

    Drapeau tibétain hissé à la place d'un drapeau chinois au Tibet, Wonpo

    Drapeau tibétain hissé à la place du drapeau chinois

    sur une école (Wonpo, Est du Tibet).

    Photos et sources : PHAYUL.COM

     

     

     

     

     

     

    VIVE LA RESISTANCE COURAGEUSE DE WONPO !

    ARMEE CHINOISE HORS DU TIBET !

    VIVE LA TSAMPA REVOLUTION !

    LE TIBET SERA LIBRE !


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  • DHARAMSHALA, le 10 octobre

    Les forces de sécurité chinoises ont abattu un homme après avoir découvert sa tentative d’immolation dans une protestation contre l’occupation chinoise du Tibet. Dorjee Rabten,agé de 57 ans a été assassiné dans une pension à Siling le 23 aout dernier, alors qu’il venait pour un contrôle médical. Son fils Drukjham Gyal a été informé plus tard qu’il devait venir chercher seul le corps de son père auprès des officiers locaux sans divulguer aucune information.

    Les autorités chinoisent assassinent un Tibétain qui tentait de s’immoler(Dessin /Tendor)

    « Mais quand il est arrivé, les autorités lui ont donné les cendres de son père » déclare  à Phayul Gyaltsen Choedak un Tibétain en exil assurant le contact. D’après la même source, Dorjee Rabten était plus tôt détenu quand il avait effectué un voyage à Malho (Amdo, Tibet Oriental) pour réaliser son immolation. Il avait demeuré dans une pension et acheté du kérosène. « Mais les secrets de sa préparation ont fuité et le 17 aout, les forces de sécurité chinoises ont surgit et l’ont arrêté ».

    On apprend cette nouvelle alors que la vague d’immolations au Tibet se poursuit. Ce mois d’octobre en a connu 2 : Sangay Gyatso, 27 ans s’est immolé le 6 octobre à Tsoe dans la région de Kanlho  et Pawo Gudrub, 43 ans s’est immolé Nagchu le 4 octobre. Les deux sont décédés suite à leur action.

    D'après un article de Phayul

    Dans le même temps, une équipe de la chaîne ABC a réussi à pénétrer au Tibet Oriental pour prendre des images rares (et inédites depuis des mois) d’une situation toujours plus critique au Tibet : villes et villages sous contrôle permanent de l’armée et des forces de polices, populations constamment surveillées et grande tension dans les rues. Surveillés et empêchés de travailler par des policiers, notamment en civil, les journalistes ont pu constater que le Tibet était toujours inaccessible aux médias.


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  • Juste deux jours après la fête nationale de la République populaire de Chine, un Tibétain dans l'Est du Tibet s'est immolé appelant à l'Indépendance du Tibet.

    Yungdrung, un Tibétain âgé de 27 ans s'est immolé dans la ville de Zatoe of Yushul, Kham (Est du Tibet), samedi 29 septembre. D'après le média de langue tibétaine basé en Inde Tibet Express, Yungdrung était vêtu en tenue traditionnelle tibétaine et cria de nombreux slogans lors de son immolation, près d'une rangée de magasins.
    "Alors qu'il était couvert de flammes, Yungdrung a appelé à l'Indépendance du Tibet, au retour du Dalaï Lama et du Karmapa d'exil et s'adressait à Lobsang Sangay (élu du peuple tibétain à la tête de l'exécutif en exil) comme chef politique du Tibet." rapportent les sources citées.

    D'après des témoignages visuels, Yungdrung a été sévèrement brûlé jusqu'à ce que les forces chinoises de sécurité arrivent sur les lieux et l'emmènent dans un lieu encore inconnu. Son état de santé est incertain mais les témoignages suggèrent qu'il est décédé le lendemain alors qu'il était transporté en Chine.


    Tibet Express rapporte que quelques jours avant cet évènement, les Tibétains de la région ont été forcé par les autorités chinoises à prendre part au tournage d'un spectacle filmé décrivant les Tibétains comme "heureux sous les lois chinoises"
    "Les Tibétains ont exprimé leur refus de prendre part ce spectacle amenant à l'action de protestation de Yungdrung contre le gouvernement chinois" rapporte une source anonyme de la région.  
     
    Cette immolation allonge maintenant la liste d'une vague qui a dépassé les 50 immolations depuis 2009. A Zatoe déjà, le 20 juin, Ngawang Norphel, 21 ans et Tenzin Khedup, 24 ans, s'étaient immolés pour protester contre l'occupation chinoise du Tibet en brandissant des drapeaux tibétains. Ils sont tous deux décédés des suites de leurs blessures.

    L'immolation de Yungdrung intervient quelques jours après l'Assemblée extraordinaire des Tibétains en Exil, qui visait à discuter de la crise actuelle au Tibet. Dans la conclusion de ce rassemblement, Lobsang Sangay délivrait un message sur l'Unité du peuple tibétain face au gouvernement chinois :
    "Nous sommes réunis ici pour montrer notre solidarité et notre unité avec les Tibétains à l'intérieur du Tibet et délivrer un message fort au gouvernement chinois : nous ne tolérons pas leurs agissements actuels et l'occupation continue du Tibet [...] Nous ferons tout ce qui est possible pour soutenir nos frères et sœurs du Tibet et faisons porter la responsabilité complète de la tragédie actuelle sur les politiques brutales de la ligne dure du gouvernement chinois.".

    Dans le même temps, on apprenait que Jamyang Palden, un moine de Rebkong dans la région de l’Amdo, qui s’était immolé le 14 mars 2012 avait succombé à ses blessures le 29 septembre 2012.

    Dans un rassemblement de soutien à Yungdrung, ayant eu lieu le 30 septembre à Dharamsala  le communiqué de presse distribué par le Tibetan Youth Congress, la Tibetan Women's Association et Students for a Free Tibet indiquait : "La répression brutale du gouvernement chinois au Tibet conduit les Tibétains à l’immolation".

    D'après un article de Phayul

     

     


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  • DHARAMSHALA, 10 septembre: Dans un climat de défiance croissante vis-à-vis du pouvoir chinois, des manifestants ont retiré un drapeau chinois et hissé un drapeau tibétain à sa place dans une école de l'Est du Tibet.

    Des tracts appellant à la liberté au Tibet, écris à l'encre rouge ont aussi été éparpillés aux alentours du drapeau.

    D'après des éxilés tibétains ayant des contacts dans la région, le drapeau chinois de cette école de Dzachukha Wonpo (région de Kardze) a été mis à terre aux alentours de minuit vendredi. Il a été remplacé par un drapeau tibétain, interdit au Tibet.

    Rapporté par le journal Phayul

     

    Vive le courage et la résistance du peuple tibétain ! 

    Vive le Tibet Libre !

    Tsampa Revolution !


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  • DHARAMSHALA, 30 aout 2012: Plusieurs jours après la mort d'un manifestant tibétain lors d'une protestation contre l'exploitation minière, des Tibétains de la région de Gade (Est du Tibet) ont mené une manifestation contre les entreprises chinoises d'exploitation d'or du site sacré de la montagne Dringye Ngo Sorma

    D'après la radio basée à Washington RFA, des nomades tibétains de la région ont chassé les exploitants d'or et fait le voeux de protéger le site, réputé pour être la demeure d'une divinité locale, y compris au péril de leur vie.

    "Ils ont mis le feu aux tentes des exploitants et mis en place des équipes de surveillance 24h/24 autours de la montagne située dans la canton de Gade préfecture de Golog, dans une tentative de maintenir les mineurs d'or à distance", rapporte RFA, citant des sources locales. Ces entreprises minières chinoises sont arrivées au pied de la montagne le 10 aout, alors que les autorités chinoises locales avaient demandé aux Tibétains de ne pas interférer dans les travail des exploitants miniers.
    Cependant, les Tibétains de la région continuent de garder cette montagne jour et nuit contre les ordres officiels et ont fait voeux de ne pas laisser "une seule poignée" se faire extraire du sol.

    Le 15 aout dernier, alors qu'un millier de Tibétains marchaient vers le site minier de Markham, protestant d'une façon globale contre les exploitations minières, jugées comme une menace environnementale. Les forces de sécurité chinoises avaient usé d'une incroyable violence et fait usage d'armes à feu, faisant un mort et arretant 6 personnes.

    Le gouvernement chinois a officiellement plannifié d'intensifier les explorations de reserves minérales du Tibet.

    Zhang Qingli, secrétaire du PCC au Tibet a observé une "faible exploration" quant aux "reserves abondantes de minerais au Tibet". "Nous devons accélérer l'exploration pour estimer ce que nous avons, avant de plannifier comment l'utiliser" ajoute-t-il.
    En novembre dernier, le département des Territoires et Ressources du Qinghai [province chinoise à laquelle a été ratachée une partie du Tibet historique] a annoncé un plan d'investissement de 18 milliards de Yuan (2.82 milliards de dollars) dans les 5 prochaines années pour exploiter les ressources minérales du Tibet oriental. Le département estime retirer de cette opération 17.9 milliards de Yuan dans les 5 ans en exploitant les ressources en charbon, fer, or, potasse, cuivre, plomb, zinc et cobalt.

    Selon les statistiques officielles chinoises le plateau tibétain a les plus larges reserves de chrome et charbon, et parmi les plus grosses reserves  inexploitées de fer, or, argent, potasse, pétrole et gaz naturel.

    D'après un article de Phayul

    Voir le site de la campagne "Stop Mining Tibet" : http://stopminingtibet.com

    Stop mining tibet


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