• DHARAMSALA, 19 mai:

    Un moine tibétain qui avait aidé à la réalisation d'un documentaire critiquant les agissements du gouvernement chinois au Tibet s'est échappé en exil. Jigme Gyatso, plus connu sous le nom de Golok Jigme est arrivé à Dharamsala dimanche et est acutellement pris en charge par le Centre d'Accueil Tibétain.

    Les représentants de plusieurs ONG tibétaines l'ont accueilli avec écharpes de soie (katas) dans ses quartiers de résidence.
    Golok Jigme, assistant de réalisateur emprisonné s'échappe en exilGolok Jigme a été récement honoré par Reporter Sans Frontières parmi les "100 héros de l'Information" lors de la journée mondiale de la liberté de la Presse.

    Jigme avait assisté Dhondup Wangchen dan la réalisation secrète de son film documentaire “Leaving Fear Behind” qui mettait en lumière la vie de Tibétain-es sous occupation chinoise dans la période des Jeux Olympiques de Pékin en 2008. Ce film est constitué d'une série d'interviews de Tibétain-es décrivant comment la Chine a détruit la culture tibétaine, empêché la liberté religieuse et exprimant leur soutien et leur attachement à leur leader en exil, le Dalaï Lama.

    Wangchen et Jigme ont voyagé à travers les  régions les plus à l'est de l'Amdo et à travers le plateau Tibétain d'octobre 2007 à mars 2008, filmant près de 35 heures d'interviews. Les enrengistrements ont été passés clandestinement en mars 2008 en Suisse et montés en un film de 25 minutes par un cousin de Wangchen, Gyaljong Tsetrin.

    Golok Jigme a été arrêté une première fois en mars 2008 au monastère de Labrang et détenu pendant sept mois durant lesquels il a été "brutalement torturé et frappé". Il a été à nouveau arrêté en mars 2009 et maintenu en détention pendant 40 jours. Depuis il a été arrêté de nombreuses fois.

    Jigme Gyatso est né en 1969 à Golog Serta, près de Kardze dans la région du Kham (dans la dite "province" chinoise du "Sichuan")
    Dhondup Wangchen purge actuellement une peine de 6ans d'emprisonnement et devrait être relâché le mois prochain.

    Source : article du journal en ligne Phayul, traduction Etudiants pour un Tibet Libre.


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  • Dharamshala, 14 mai :

    A la suite de la mort d'un Tibétain qui manifestait contre les activités minières chinoises dans la ville de Tongbar (district de Zogang, Chamdo), des informations indiquent qu'au moins 30 Tibétains du village de Lhatok ont été arrété en janvier cette année.

    Au moins 30 Tibétain-es qui avaient signé des pétitions contre les mines ont été arrété et torturés sévèrement en janvier, indique une source tibétaine. Deux Tibétains qui ont été accusé de mener la campagne contre les activités minières ont été privés de nourriture pendant 20 jours, ajoute cette source. Les Tibétain-es furent mis en garde contre les « conséquence sérieuses » s'ils protestaient dans leur villes ou villages contre n'importe quel projet minier.
    Le 6 janvier, environ 500 soldats et policiers ont fait face à la colère des manifestant-es de Lhatk, où les autorités chinoises avaient plannifié le démarrage d'un projet minier. Une source tibétaine indique qu'elles ont tenté de débuter ce projet en 2003, 2006 et 2013 mais ont échoué dans l'execution du fait d'une très forte opposition des populations tibétaines locales.

    Le 4 février 2013, les officiels du gouvernement chinois avec l'appui de bureaucrates tibétains locaux ont tenté de convaincre les Tibétain-es d'adhérer à ce projet, continuant à leur promettre des compensations financières et la création de routes. Ils présentèrent des ordres du gouvernements autorisant le projet.

    Les Tibétain-es ont cependant refusé de s'y soumettre. Les autorités ont alors ignoré les protestations et donné le feu vert à la construction des routes menant au site minier. Près de 50 Tibétain-es ont remis aux plus hautes autorités de la préfecture de Chamdo et de la « Région Autonome du Tibet » des pétitions qu'ils avaient signées.

    La situation à Chamdo reste particulièrement tendue avec un autre Tibétain qui a tenté de se tuer pour exprimer son soutien à Phakpa Gyalsten qui est lui-même mort après s'être auto-poignardé et jeté du haut d'un immeuble la semaine dernière à Tongbar.

    Des Tibétains du village de Lhatok (Chamdo) torturés pour s'être opposé à un projet minier.

     

    Phaka Gyalsten s'est donné la mort pour protester contre les projets miniers et réclamer la liberté du peuple tibétain.

     

     

    Rigzin, 34 ans, a été stoppé par des Tibétains locaux alors qu'il essayait de se poignarder et amené à l'hôpital de Chamdo pour recevoir des soins. Son état actuel est inconnu puisque la Police chinoise empêche quiconque de lui rendre visite à l'hôpital.

    Les Tibétain-es ont depuis longtemps avancé que les grands projets chinois au Tibet sont plannifiés et décidés sans consultation, consentement et connaissance des populations locales tibétaines. Les manifestations contre les projets miniers ont été très fréquente dans de nombreuses régions du Tibet.

    L'Administration Centrale Tibétaine, basée à Dharamshala maintient que Pékin, « en faisant passer cela pour des projets de développement économique et social, encourage l'implatantion de Chinois au Tibet, marginalisant les Tibétain-es des sphères économiques, éducatives, politiques et sociales ». 

    [Source : article de Phuntsok Yangchen dans Phayul, traduction par Etudiants Pour un Tibet Libre]

     Accéder au site de la campagne internationale "Stop Mining Tibet" :

     

    Des Tibétains du village de Lhatok (Chamdo) torturés pour s'être opposé à un projet minier.

     


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  • la  Chine condamne un moine tibétain a 18 ans de prison .DHARAMSALA : Thardoe Gyaltsen , l'Administrateur du Monastère de Drongna du Comté de Driru dans la préfecture de Nagchu dans l'Est du Tibet  ( incorporée à la dite "Région Autonome du Tibet" ) a été condamné à une peine de 18 ans de prison sur l'accusation présumée d'avoir conservé des photos et des discours du Dalaï Lama à la suite de quoi, le tribunal du Comté de Driru a prononcé cette sentence en janvier de cette année.
    "Thardoe  Gyaltsen est un moine tibétain dévoué qui est aussi un des administrateurs du monastère et a été condamné à la prison pour des raisons politiques comme "l'incitation au séparatisme" ce qui est en fait une façon de renier la  noblesse de son travail au Monastère ainsi que dans les écoles avoisinantes." nous a rapporté une source fiable.


    Thardoe Gyaltsen a, dans son enfance, rejoint le Monastère de Gaden en tant que novice, puis plus tard, celui de Drongna et nommé Maître de Chant ainsi qu'Administrateur de ce Monastère. C'est un moine profondément pieux et très engagé dans la pratique et la sauvegarde du Bouddhisme tibétain.
    Le Monastère de Drongna a été fondé au 11 ème Siècle puis pratiquement détruit par les Forces chinoises lors de la Révolution Culturelle. Il a été reconstruit plus tard par l'Abbé Khenrab Choedak avec l'aide de son Maître de Chant Tenzin Wangchuk . Le Monastère est habité par environ 90 moines 
    Durant les manifestations pacifiques de Driru du milieu de l'année 2013 à la fin 2014, de nombreux moines de Drongna fûrent arrêtés et le Monastère sujet à de nombreuses descentes de police ainsi qu'à une surveillance accrue.Les moines de ce Monastère sont interdits de pratiques religieuses ainsi que de toutes activités monastiques.

     

    Source Tibet.net

     


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  • Cyril Payen, grand reporter à France 24, subit des menaces du gouvernement chinois suite à un reportage Sept jours au Tibet qu'il a tourné clandestinement au Tibet, révélant notamment la destruction du patrimoine tibétain.

    Le site d'information CitizenKane rapporte :

    Après s’être infiltré au Tibet et avoir déjoué la fermeture du Tibet aux journalistes et la censure imposée par la Chine, Cyril Payen a dévoilé la destruction du lieu Saint Tibétain par le gouvernement Chinois, pressé d’y établir un centre commercial de 150 000 mètres carrés. Depuis lors, il fait l’objet d’intimidation de la part de l’ambassade de Chine en France et à Bangkok, dans ces termes : “Je vais vous dire pourquoi nous voulons vous voir. Nous voulons vos explications sur comment et pourquoi vous nous avez trompé afin d’obtenir un visa chinois. Ensuite, nous voulons que vous nous expliquiez pour quel motif vous diffusez de fausses informations sur le Tibet. Enfin, puisque vous repoussez encore notre rendez-vous, j’ai bien peur que si vous n’acceptez pas de nous rencontrer mardi dernier délai, vous aurez a en assumer l’entière responsabilité…”

    Cyril Payen "La version longue assortie d’un débat en plateau à Paris a été diffusée en direct jeudi dernier. Lundi qui suit, je suis déjà dans l’avion Paris Bangkok mais des officiels de l’ambassade de Chine à Paris contactent France 24 pour “me rencontrer afin de discuter du Tibet”. Ce même lundi, deux diplomates chinois prennent d’assaut la chaîne et passent deux heures de discussion avec mon patron durant lesquelles ils tentent de bousiller le reportage “truffé d”erreurs”."

    [...]

    Citizenkane : Allez-vous rencontrer les diplomates chinois ? Au nom de quelle légalité les chinois s’autorisent-ils à mander un citoyen français dans leur ambassade ? Cyril Payen : On doit se voir dans l’enceinte diplomatique.  J’ignore ce qu’ils veulent au juste mais leurs moyens de pression en Thaïlande sont au moins équivalents (c’est un euphémisme) à ceux qu’ils exercent en France où il est notoire que l’ambassade chinoise est toute-puissante. J’hésite sur la marche à suivre mais ce rendez-vous ne me dit rien de bon. Ce qui est clair, c’est que, à Paris comme à Bangkok, les Chinois outrepassent la souveraineté des Etats, sans parler du mépris de la liberté de la presse. Citizenkane : Mais que vous reprochent-il au juste ? Cyril Payen : J’ai réussi à déjouer leur mur anti-journalistes au Tibet. Ils sont furieux. Quelles vont être les conséquences?

    [Lire l'intégralité de l'entretien sur le site CitizenKane.fr]

    Voici son témoignage dans l'interview vidéo suivit de l'enrengistrement de des menaces des services diplomatiques chinois

     

    Vidéo de son reportage Sept jours au Tibet diffusé sur France24

     

     

    Etudiants pour un Tibet Libre assure tout son soutien à Cyril Payen face à ces pressions inacceptables. 

    Laissez entrer les journalistes au Tibet !

    Laissez la presse informer !

     


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  • Lu sur  http://www.tibet-info.net

    Après avoir fait retirer les satellites et les équipements de communication [1], les autorités chinoises de Lhassa ont mis en œuvre une campagne d’examen des téléphones portables personnels appartenant à des Tibétains, en particulier ceux des institutions monastiques. Selon les informations reçues par le Tibetan Centre for Human Rights and Democracy, les mesures répressives contre les téléphones portables personnels ont été lancées le 10 mars 2013, 54ème anniversaire de la journée du soulèvement tibétain à Lhassa. Le 7 mars de cette année, une équipe spéciale chargée de la sécurité des téléphones portables est arrivée à Lhassa. Tous dans cette équipe sont experts en technologie cellulaire.

    Le lendemain, le 8 mars, "l’équipe de travail" spéciale pour l’inspection des téléphones portables est allée au monastère de Drepung [2] où elle a commencé les contrôles des téléphones portables appartenant aux moines. La fouille des portables à Drepung est prévue pour durer quatre jours à compter du 8 mars.
    Cette fouille sera aussi effectuée dans les monastères de Sera et Ganden, puis aux temples de Ramoche et Tsuglakhang (Jokhang). D’autres petites institutions monastiques subiront aussi cette campagne dans les mois à venir, selon les décisions prises par le gouvernement local.
    "L’équipe spéciale" de Pékin restera environ quatre à cinq jours dans chaque monastère.

    Des sources ayant des contacts dans la région ont déclaré que cette dernière manœuvre est destinée aux Tibétains qui partagent des informations sur le Tibet avec des pays étrangers. Les autorités locales ont promis de prendre des mesures sévères, y compris la détention et l’emprisonnement contre les tentatives de transmission d’information sur le Tibet.
    L’information est presque systématiquement censurée au Tibet. En outre, les autorités chinoises font un usage très libre de sa "loi sur les secrets d’État" pour poursuivre et emprisonner les dissidents tibétains et la légitime résistance.

    Selon le gouvernement chinois, l’on est criminel si l’on essaie de partager des informations sur les violations des Droits de l’Homme dans son pays ou sa communauté. Alors qu’en réalité, sans ces individus courageux et consciencieux qui mettent leur vie en danger pour récupérer des informations, le monde extérieur ne saurait jamais. Le Tibet continue de rester fermé à des délégations enquêtrices indépendantes, même après un total de 107 manifestations par auto-immolation confirmées depuis deux ans environ [3].

    Source : TCHRD, 11mars 2013. Traduction par http://www.tibet-info.net

     


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  • (Lu sur le site Tibet-Info.net)

    Une déclaration faite par l’agence officielle de presse du Qinghai précise que des équipes de recherche ont été envoyées dans plus de 300 monastères, à Malho, où elles ont démantelé l’équipement satellitaire et saisi des téléviseurs, qui, indique le communiqué, ont permis aux moines de se brancher sur des émissions de "lutte anti chinoise".
    Les autorités locales chinoises ont également annoncé leur intention de consacrer 8,64 millions de yuans (1,6 million d’€ environ) à l’installation de 50 émetteurs leur permettant de diffuser 70 pour cent des chaînes de télévision de la Préfecture.
    La déclaration, publiée en décembre, dit que pour dissuader les immolations, il convient de "guider l’opinion publique sur la question du Dalaï" et de "bloquer les informations préjudiciables venant de l’extérieur", ajoutant : "Les zones agricoles et pastorales de la préfecture se sont reliées à un certain équipement satellitaire pour regarder et écouter les programmes anti chinois de l’étranger". "A ce moment critique pour le maintien de la stabilité sociale dans la préfecture de Huangnan ... (nous devons) renforcer les mesures et mener totalement la bataille particulière contre les auto-immolations".
    Lorsqu’on lui a demandé de confirmer le rapport de l’agence Reuters, le gouvernement de la Préfecture de Malho a déclaré : "Nous ne savons rien à ce sujet".

    La Chine a dénoncé à plusieurs reprises le Dalaï Lama et les groupes tibétains en exil pour avoir incité à l’auto-immolation au Tibet, alors que l’Administration Centrale tibétaine s’est exprimé à plusieurs reprises contre cette pratique.

    Source : The Tibet Post International, 5 janvier 2013. (Trad : Monique Dorizon sur Tibet-Info.net)


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