• DHARAMSHALA, 30 aout 2012: Plusieurs jours après la mort d'un manifestant tibétain lors d'une protestation contre l'exploitation minière, des Tibétains de la région de Gade (Est du Tibet) ont mené une manifestation contre les entreprises chinoises d'exploitation d'or du site sacré de la montagne Dringye Ngo Sorma

    D'après la radio basée à Washington RFA, des nomades tibétains de la région ont chassé les exploitants d'or et fait le voeux de protéger le site, réputé pour être la demeure d'une divinité locale, y compris au péril de leur vie.

    "Ils ont mis le feu aux tentes des exploitants et mis en place des équipes de surveillance 24h/24 autours de la montagne située dans la canton de Gade préfecture de Golog, dans une tentative de maintenir les mineurs d'or à distance", rapporte RFA, citant des sources locales. Ces entreprises minières chinoises sont arrivées au pied de la montagne le 10 aout, alors que les autorités chinoises locales avaient demandé aux Tibétains de ne pas interférer dans les travail des exploitants miniers.
    Cependant, les Tibétains de la région continuent de garder cette montagne jour et nuit contre les ordres officiels et ont fait voeux de ne pas laisser "une seule poignée" se faire extraire du sol.

    Le 15 aout dernier, alors qu'un millier de Tibétains marchaient vers le site minier de Markham, protestant d'une façon globale contre les exploitations minières, jugées comme une menace environnementale. Les forces de sécurité chinoises avaient usé d'une incroyable violence et fait usage d'armes à feu, faisant un mort et arretant 6 personnes.

    Le gouvernement chinois a officiellement plannifié d'intensifier les explorations de reserves minérales du Tibet.

    Zhang Qingli, secrétaire du PCC au Tibet a observé une "faible exploration" quant aux "reserves abondantes de minerais au Tibet". "Nous devons accélérer l'exploration pour estimer ce que nous avons, avant de plannifier comment l'utiliser" ajoute-t-il.
    En novembre dernier, le département des Territoires et Ressources du Qinghai [province chinoise à laquelle a été ratachée une partie du Tibet historique] a annoncé un plan d'investissement de 18 milliards de Yuan (2.82 milliards de dollars) dans les 5 prochaines années pour exploiter les ressources minérales du Tibet oriental. Le département estime retirer de cette opération 17.9 milliards de Yuan dans les 5 ans en exploitant les ressources en charbon, fer, or, potasse, cuivre, plomb, zinc et cobalt.

    Selon les statistiques officielles chinoises le plateau tibétain a les plus larges reserves de chrome et charbon, et parmi les plus grosses reserves  inexploitées de fer, or, argent, potasse, pétrole et gaz naturel.

    D'après un article de Phayul

    Voir le site de la campagne "Stop Mining Tibet" : http://stopminingtibet.com

    Stop mining tibet


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  • Interview de Katia Buffetrille sur le site du Nouvel Observateur


    Les immolations font l'actualité au Tibet depuis des mois. Katia Buffetrille, ethnologue et tibétologue à l'École pratique des hautes études, explique ces gestes à répétition.

    Pas un mois ne passe désormais sans qu'un Tibétain ne s'immole par le feu. Depuis mars 2011, ils sont 51 à avoir fait ce geste. Comment l'expliquer ?

    - Après les manifestations de 2008 auxquelles avaient participé de très nombreux Tibétains de tout le Plateau, moines et laïcs, les habitants ont inventé différents moyens de contestation pacifiques : poèmes codés postés sur les blogs ; le "Mercredi blanc" ("lhakar") – tous les mercredis, ils mangent tibétain, parlent un tibétain pur, s'habillent en vêtements traditionnels – pour montrer leur fierté d’être tibétain, le végétarisme, le refus de faire les récoltes, le boycott des commerçants chinois au profit des tibétains, l’abandon des monastères par les moines et les nonnes qui refusent les nouvelles règles de contrôle, les manifestations en faveur de la préservation de la langue, et, enfin, les immolations... C'est la forme la plus extrême de ces contestations pacifiques.

    Comment interpréter qu'en plus des moines, des laïcs s'immolent désormais ?

    - Les laïcs ont le même désir que les moines de voir le dalaï-lama revenir au Tibet et de préserver leur culture, leur mode de vie et leur religion. Ils défendent de plus en plus leur identité tibétaine car ils la sentent menacée. Certains de ceux qui se sont immolés ont laissé des testaments dans lesquels ils expliquent qu'ils offrent leur corps en offrande pour le Tibet. Rikyo, une jeune nomade, mère de trois enfants, qui s'est immolée en mai, a laissé une note dans laquelle elle demande aux Tibétains de ne pas se battre pour elle si elle tombe entre les mains de la police chinoise. Elle appelle les Tibétains à rester unis, à préserver leur culture en l'étudiant, à parler tibétain, et à œuvrer pour le retour du dalaï-lama au Tibet.

    La pression exercée sur les Tibétains atteint-elle un niveau rarement égalé dans l'histoire de la région ?

    - Certains Tibétains comparent la situation actuelle à la révolution culturelle. Lhassa est devenue une vaste prison. La police est partout, en groupe de 10, portant armes, bâtons et extincteurs. Des scanners corporels sont installés à de nombreux points de contrôle dans la ville, particulièrement vers le Barkhor, le chemin de pèlerinage qui entoure le temple le plus sacré du Tibet.

    Autre pression : les déplacements des Tibétains entre les zones tibétophones du Kham et de l’Amdo et la Région autonome du Tibet requièrent la possession de quatre documents d’identité depuis mars 2012. En revanche, les Chinois han peuvent voyager librement et s’y installer. Cela n’empêche pas Lhassa d’avoir été classée pour la 5e année consécutive la ville où les résidents sont les plus heureux de toutes les villes "chinoises", à la suite d’un sondage (mais on ignore qui furent les personnes interrogées) ! 

    Ajoutons à cela la poursuite de la sédentarisation forcée des nomades, les contrôles de plus en plus stricts dans les monastères, les peines de prison très lourdes pour toute personne accusée de faire passer des informations à l’extérieur... La liste est longue.

    La plupart des immolations ont lieu dans des régions tibétophones du Kham et de l'Amdo (intégrées aux provinces chinoises du Sichuan, du Qinghai, du Gansu et du Yunnan) et non dans le Tibet central. Pourquoi ?

    - Probablement parce que les politiques ayant longtemps été moins répressives dans ces deux régions qu'au Tibet central, les Tibétains avaient l'habitude de pouvoir s'y exprimer plus librement. A partir du milieu des années 1990, les politiques discriminantes et restrictives que connaissait le Tibet central ont commencé à être appliquées dans ces régions. Depuis les manifestations de 2008 surtout, la répression est très dure, particulièrement dans la région de Ngawa où il y a le monastère de Kirti. Les moines de ce monastère ont défendu leur droit à la liberté religieuse en 2008 et plusieurs ont été tués. Depuis, le monastère et la région sont totalement fermés et seuls un ou deux journalistes ont réussi à y pénétrer (dont Ursula Gauthier du "Nouvel Observateur"). Les deux dernières immolations qui ont eu lieu lundi sont le fait d’un jeune moine de Kirti et d’un ex-moine du même monastère. Le plus grand nombre de personnes qui se sont immolées viennent d'ailleurs de ce monastère et de la région de Ngawa.

    Face à ces immolations, les autorités chinoises continuent de répondre par la répression ?

    - Pour dissuader les Tibétains de s'immoler, les Chinois arrêtent à chaque immolation des personnes de l'entourage, des moines, des membres de la famille en les accusant de complicité ou même de "non assistance à personne en danger". Ryiko aurait demandé aux moines qui tentaient de l’aider de la frapper avec une pierre afin qu’elle ne tombe pas vivante entre les mains de la police chinoise. Cela donne une idée des traitements que subissent les prisonniers. Rikyo est décédée sur le lieu même de son immolation.

    Qu'en dit le dalaï-lama ?

    - Son attitude a évolué sur cette question. Il a d'abord condamné les immolations, ainsi d'ailleurs que les grèves de la faim : après le premier cas d'immolation, en 1998, d'un Tibétain en exil en Inde, le dalaï-lama a dit son désaccord au nom de la non-violence. En 2011, face à la vague des immolations au Tibet, il a contesté l’efficacité de tels gestes, ne les condamnant pas, ne les encourageant pas. Dernièrement, dans un entretien au quotidien indien "The Hindu", il a confié qu'il ne voulait plus en parler, jugeant le sujet trop sensible et craignant que, "s’il dit quelque chose de positif, les autorités chinoises le blâmeront et que s’il dit quelque chose de négatif, les familles des personnes qui se sont immolées seront très tristes car ces dernières ont sacrifié leur vie" pour le Tibet.

    Y a-t-il un consensus au sein des Tibétains sur l'immolation ?

    - Très difficile de répondre. Nous avons un accès difficile au Tibet et il n’est pas question de téléphoner à nos amis pour parler de ce sujet. Mais en lisant les blogs, la presse, on voit que certains Tibétains ne sont pas d’accord avec ces actes. Ils ne considèrent pas ces Tibétains comme des héros (en tibétain, "pawo"). Mais ils semblent bien minoritaires et des milliers de Tibétains se rendent aux funérailles de ceux qui se sont immolés afin de leur rendre hommage, en dépit des risques.

    Peut-on s'attendre à un passage à l'action violente ?

    - En exil, un certain nombre de Tibétains remettent en question la politique de la "voie du milieu" prônée par le dalaï-lama, néanmoins ils continuent à défendre la non-violence. Au Tibet, on le voit, la contestation reste non violente. Il faut rappeler aussi que le rapport de force est très inégal : il y a 6 millions de Tibétains et 1.300.000.000 Chinois. Mais que se passera-t-il le jour où le dalaï-lama disparaîtra si la question tibétaine n’a pas été réglée ? On ne peut qu’appréhender ce moment.


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  • Information trouvée sur le site du JDD

    Des écoliers de Hong Kong ont annoncé vendredi avoir entamer une grève de la faim de 72 heures pour protester contre l'introduction de cours de patriotisme chinois passant notamment sous silence, selon eux, la répression en 1989 du mouvement prodémocratique de Tiananmen.

    Quelque 90.000 enseignants et écoliers avaient manifesté en juillet contre ces cours proposés sur la base du volontariat à la rentrée scolaire et qui doivent être progressivement généralisés avant de devenir obligatoires en 2016.Le gouvernement du territoire semi-autonome du sud de la Chine a rejeté les accusations de propagande pro-Pékin, plaidant que la matière, baptisée "éducation nationale", était cruciale pour forger l'identité et le sentiment d'appartenance nationale.

    ............................................................................

    Encore une fois il convient de saluer la resistance des citoyens de Hong-Kong face à une tentative du gouvernement de Pékin de restreindre leur liberté.

    Les manifestations qui ont eu lieu ces derniers mois montrent une soif farouche de démocratie.

    Démocratie en Chine !

     

    Liberté pour le Tibet !

    Dale de la Rey / AFP / Getty Images

    Manifestants déployant une banderole "contre le lavage de cerveau" qu'instituerait les cours "d'éducation patriotique"

    Photo Dale de la Rey/AFP trouvée sur World Time



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  • Kesang Marstrand, ou le Tibet qui traverse la planète.

    Ces musiques qu'on aime / Songs we like (5)


    Kesang est née aux États-unis, d'un père tibétain et d'une mère danoise, et est mariée à un Tunisien. Des origines multiples qui confèrent forcément un destin de voyage et une musique qui transporte.

    Chanteuse de folk, auteur-interprète et guitariste, un de ses morceaux les plus célèbres est "Tibet Will Be Free"  après son album Bodega Rose.

    Vivant en Tunisie, notamment au moment de la révolution qui a chassée Ben Ali, elle chante et célèbre ce mouvement qu'elle vit sur place. Elle a déclaré au magazine Opinion "Ce que j'ai vécu lors de la Révolution restera l'un des plus grands moments de ma vie."

    Reconnue en Tunisie et à travers le monde elle chante en anglais, français, ou encore en arabe comme dans cette magnifique chanson Ana Baacha Al Bahr -أنا بعشق البحر

    Lors du début du soulèvement populaire en Tunisie, elle porte sa veste "Team Tibet", de Students for a Free Tibet, sur l'avenue Habib Bourguiba pour "représenter son propre héritage et comme signe d'une solidarité inhérente entre tous les peuples oppressés.[...] En espérant que les Tibétains connaitrons eux mêmes bientôt la liberté qu'ils méritent."

    Ces musiques qu'on aime / Songs we like (5)

    "As you can see, I wore my Team Tibet shirt. To me, it was a way to represent my own heritage, and a sign of the inherent solidarity among all oppressed peoples. I wanted to share this photo with you all, both in recognition of the Tunisian Revolution which we celebrate today, and in hopes that Tibetans will soon experience the freedom they have long deserved."

    Vous pouvez écouter ses magnifiques chansons aux mélodies pures qui nous emmènent très très loin sur son site :

    http://www.kesangmarstrand.com

    MERCI POUR CETTE MUSIQUE, KESANG, MERCI POUR CET HOMMAGE AUX LUTTES DES PEUPLES OPPRIMÉS.

    TIBET WILL BE FREE !

    Ces musiques qu'on aime / Songs we like (5)


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  • DHARAMSHALA, 28 aout :

    Des informations confirmées rapportent que 2 jeunes Tibétains se sont immolés lundi, pour protester contre l'occupation chinoise du Tibet. Il s'agit de Lobsang Kalsang, jeune moine de 18 ans du monastère de Kirti, et Damchoe, ancien moine agé de 17 ans environ. Damchoe était le jeune frère de Tenzin Choedron, une nonne de la nonnerie de Mamae, de la région de Ngaba, qui s'était immolée le 11 février dernier. La base des contacts en exil du monastère de Kirti à Dharamshala ont rapporté dans un communiqué que les deux Tibétains se sont immolés aux environs du monastère, près de la porte Est vers 8h30 du matin (heure locale).

    "D'après des témoins oculaires, les deux martyrs tibétains se sont couverts de flammes, on marché environ 20 mètres avant de chuter". "Ils criaient des slogans contre la politique du gouvernement chinois et son annihilation des Tibétains en tant que peuple."
    Les forces de sécurité chinoises sont arrivées sur place, ont étouffé les flammes et emmené les deux immolés à l'hôpital de Ngaba, puis à celui de Barkham où ils ont tous deux succombé à leurs blessures. On ne sait pas à l'heure actuelle si les corps ont été restitués aux familles.
    A la suite de cette action, le colocataire de Lobsang Kalsang du monastère de Kirti, Lobsang Palden a été détenu par les autorités chinoises, ajoute le communiqué.

    La vague d'immolations au Tibet, qui a commencé en 2009, atteint maintenant le seuil de 52 immolations confirmées.
    Le département d'État américain, par la voix de Victoria Nuland a réitéré son appel à la Chine à répondre aux demandes légitimes du peuple tibétain. "Tant que nous verrons ces incidents tragiques, nous appellerons encore et toujours la Chine à donner une réponse aux demandes du peuple tibétain, au sein de la Chine, à protéger leurs droits et leur mode de vie, et travailler sur ces question à travers le dialogue".

    D'après un article de Phayul

    Mercredi, une veillée de solidarité en mémoire des deux Tibétains a eu lieu à Dharamshala (lire l'article du Tibet Post) 

    Deux jeunes tibétains se sont immolés à Ngaba

    Photo : Tibet Post


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  • Lu sur le site de la Communauté Tibétaine de France, d'après un article de Phayul

    Dharamsala, Août 22 : Dans une attaque croissante sur les intellectuels tibétains et des artistes, un autre chanteur bien connu du Tibet a été arrêté tôt ce mois-ci pour avoir chanté des chansons à la louange du Dalaï Lama et Kalon Tripa Dr Lobsang Sangay.

    Achok Phuljhung, âgé de près de 30 ans, a été arrêté le 3 août dans un salon de thé situé dans la région du Tibet oriental Barkham par le personnel de sécurité chinois. Il était en fuite pendant plus de deux mois après qu’un avis d’arrestation ait été émis contre lui par les autorités chinoises.

    Il n’y a aucune information sur son bien-être actuel et l’endroit où il se trouve.

    Largement reconnu par les Tibétains locaux parmi les « Chanteurs de nationalistes," Phuljhung a déjà sorti cinq albums sous son nom. La plupart de ses chansons appellent à l’unité du peuple tibétain et évoque la fierté et le nationalisme chez les Tibétains.

    Dans son dernier album intitulé « Nous qui sommes le devoir " Phuljhung chante la louange du chef spirituel tibétain le Dalaï Lama et le dirigeant élu du peuple tibétain, le Dr Lobsang Sangay.

    « Noble maître (le Dalaï Lama), le joyau qui exauce les souhaits et Sauveur du peuple tibétain ; Laissez-nous, nous Tibétains aller chercher sa bénédiction ; Noble chef Lobsang Sangay, chef du peuple tibétain ; Laissez-nous Tibétains aller chercher notre bien-être " (extrait de chanson).

    Les Tibétains en exil ayant des contacts dans la région ont déclaré que trois moines de la région Golok, qui ont contribué aux paroles de ses albums, sont actuellement dans la clandestinité, craignant d’être arrêtés.

    L’arrestation de Phuljhung intervient quelques jours après qu’un autre chanteur populaire tibétain Chogsel, ait été arrêté et interdit de chanter pour atteinte à la stabilité sociale.

    Auteur de quatre albums, Chogsel était en train de travailler sur son prochain album en collaboration avec d’autres chanteurs célèbres du Tibet. Son premier album, « Le reve du visage rouge ” contient un hommage à Sa Sainteté le Dalaï Lama.

    Les Tibétains qui ont répandu l’identité nationale tibétaine et la culture ont été la cible d’attaques de la Chine sur les intellectuels, surtout après les Jeux olympiques de Pékin en 2008.

    Le 19 avril, Lo Lo, un célèbre chanteur tibétain a été arrêté dans la région du Tibet oriental Yushul sur les faits présumés d’avoir chanté des chansons appelant à l’indépendance du Tibet.

    L’arrestation du chanteur de 29 ans, est survenue quelques mois après qu’il ait sorti un album intitulé « Hissez le drapeau du Tibet, fils de la neige."

    Le titre de l’album appelle à l’indépendance du Tibet et le rassemblement du peuple tibétain, un message qui est commun aux slogans scandés par les 49 Tibétains qui se sont auto-immolés au Tibet depuis 2009.

    À la mi-Février, un autre chanteur populaire tibétain Ugyen Tenzin avait été arrêté pour avoir fait l’éloge du Dalaï Lama et du Kalon Tripa Dr Lobsang Sangay.


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