• Mercredi dernier nous organisions un rassemblement devant l'Ambassade de Chine à Paris à l'occasion de l'anniversaire du Panchen Lama.

    Musique, poèmes, lectures de textes en "micro-libre".

    Panchen Lama Ambassade de Chine

    Voici des textes qui ont été lu à l'occasion.

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    Guendun Choekyi Nyima, l’actuel Panchen Lama, est né le 25 avril 1989 à Lhari. Enlevé par les autorités chinoises à 6 ans, il demeure depuis le plus jeune prisonnier politique au monde. Son crime : être né Tibétain dans un Tibet occupé et surtout avoir été désigné comme la plus haute autorité spirituelle du Tibet après le Dalaï Lama. Le 17 mai 1995, peu après sa reconnaissance par le Dalaï Lama, Guendun Choekyi Nyima, ses parents et des proches disparaissent de leur village.Depuis cette date, on est sans nouvelles de lui et de sa famille. Le gouvernement chinois entretient le plus grand secret sur sa détention, malgré les demandes incessantes de la communauté internationale.

    Aujourd’hui le 25 avril, il aura 23 ans et aura passé presque trois quarts de sa vie en prison. Il est le symbole même de la violation des droits de l’enfant par le gouvernement chinois. Quelles raisons peuvent bien pousser un gouvernement à emprisonner un enfant de 6 ans ? L'objectif évident est de conserver un contrôle ferme sur les affaires religieuses du peuple tibétain. En emprisonnant Gendun Choekyi Nyima et en désignant son propre Panchen Lama, la Chine a politisé des questions purement religieuses, quel cynisme pour un régime colonial prétendant "émanciper" un peuple du "pouvoir religieux" ! La détention du Panchen Lama met en évidence à quel point les autorités chinoises n'ont jamais eu l'intention de céder un quelconque espace de liberté aux tibétains. 

    L'emprisonnement et le contrôle total de la vie d'un enfant révèlent à quel point un régime politique peut se montrer sans pitié pour maintenir son emprise sur un peuple et un territoire qui n'est pas le sien. La prison du Panchen Lama, où qu'il se trouve, est la prison que le gouvernement chinois tente de construire autours de chaque tibétain : des murs de contrôles, de mensonges, de propagande, d'intimidations, de tortures.

    Mais des murs qui peuvent se briser collectivement. Car partout dans le monde, le visage du Panchen Lama enfant, est connu, imprimé, brandit à l'attention des dirigeants chinois avec une simple mais terrible question : Où est-il ?

    Le Tibet connait une nouvelle vague de résistance qui a pris le nom de "Tsampa Revolution". Les tibétains au Tibet ou en exil défient la brutalité et l'arrogance du gouvernement chinois à travers le Lhakar. Lhakar est un mouvement du peuple qui a émergé a l’interieur du Tibet. Tous les mercredis, un nombre croissant des Tibétains font des efforts particuliers pour conserver la culture tibétaine partout dans le monde. Cela peut se traduire par des rassemblements pacifiques, durant lesquels les tibétains portent fièrement les habits traditionnels, s’expriment exclusivement en tibétain ou encore n’achètent que dans des magasins tenu par les tibétains. Lhakar incarne aujourd’hui un pan important de la résistance tibétaine.

    L’emprisonnement du Panchen Lama est celui du peuple tibétain.Nous exigeons sa libération immédiate, ainsi que celle de tous-tes les prisonniers-ères politiques tibétain-es. Nous demandons aux autorités chinoises de lever le silence sur les lieux et conditions de détentions du Panchen Lama et de ses proches. Il n'y a pas d'avenir pour des régimes gouvernant par la prison ! Pierre par pierre, mur par mur, faisons tomber les prisons bâties sur le peuple tibétain !

    Que s’effondrent toutes les dictatures qui osent enfermer des enfants de 6 ans. Brisons les Chaînes !

    Liberté pour le Panchen Lama, Liberté pour le Tibet !

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    Panchen Chinese embassy Paris


    Panchen Chinese embassy Paris 3

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    Panchen Lama,

    Voilà 23 ans naissait Gendhun Choekyi Nyima le 25 avril, aujourd’hui c'est son anniversaire il a, il aurait eu 23 ans.
    Il a été reconnu comme la réincarnation du Panchen Lama, c'est lui qui à la mort du Dalai Lama choisira sa réincarnation.
    Le 17 mai 1995, tu avais juste 6ans et tu as disparu avec ta famille. Le gouvernement chinois t'as kidnappé avec tes proches.

    Mao avait dit "la religion est un poison"

    Mais le gouvernement chinois a quand même choisit un autre garçon à ta place.
    Ou es-tu ? Es-tu en bonne santé ? Es-tu vivant ?
    Je n'ai pas d'enfant, mais j'ai un frère, un neveu, un cousin et s'il disparaissait comme toi je serai triste et en colère.
    Je me battrai chaque jour pour savoir ou il est, comme je suis là aujourd’hui pour toi.
    Beaucoup de tibétains sont comme toi prisonniers des chinois, et comme pour toi nous n'avons pas de nouvelles d'eux.
    Alors quand chaque année on fête ton anniversaire je pense aussi à toutes ses personnes en prisons qu'ils soient là bas pour quelques jours ou pour toute leur vie.

    Nous serons là chaque année jusqu'à ta libération.

    Libérez le Panchen Lama ! Libérez les prisonniers politiques tibétains !

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    panchen lama birthday Card

     

    Les nombreuses cartes d'anniversaires seront envoyées à l'Ambassade de Chine, leur demandant de transmettre.

    Merci à tous-tes les participant-es !

     


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  • N'oublions pas le Tibet !

    Le Monde.fr |26.04.2012 à 08h50 • Mis à jour le26.04.2012 à 08h50

    Par Jean-François Humbert, sénateur UMP du Doubs, André Gattolin, sénateur EELV des Hauts-de-Seine


    Attaché à la non-violence, soucieux de mettre en place des institutions démocratiques pour son peuple en exil et dans son pays natal, respectueux de la Constitution de l'Etat auquel celui-ci se trouve incorporé depuis 1950... Pourquoi le Dalaï-Lama ne parvient-il pas à être considéré en Occident pour ce qu'il est : l'un des principaux leaders de l'opposition démocratique au parti-Etat qui dirige actuellement la Chine ? Chacun des points précités constitue pourtant une évidence pour qui connaît un peu la question tibétaine...

    L'attachement à la non-violence est celui dont le Dalaï-Lama est le plus fréquemment crédité. Depuis des décennies que dure l'occupation du Tibet par la Chine, il n'a jamais varié de position à cet égard, dans le cadre de la solution politique et diplomatique qu'il préconise et qu'il a dénommé la " voie du milieu ". Aujourd'hui, alors que la mainmise du régime de Pékin se fait toujours plus oppressante à la suite du soulèvement tibétain du printemps 2008, le désespoir des Tibétains s'exprime par une série dramatique d'auto-immolations par le feu. C'est-à-dire par une violence qu'ils tournent contre eux-mêmes, non pas contre les Chinois.

    Moins connu, le deuxième point mérite tout autant notre attention. En effet, le Gouvernement tibétain en exil à Dhamramsala, en Inde, a mis en place des institutions démocratiques pour la communauté tibétaine réfugiée hors de Chine. Contrôlé par un Parlement élu par environ 130 000 Tibétains exilés dans le monde, un pouvoir exécutif bien organisé gère les intérêts matériels et moraux de cette diaspora. Elu au suffrage universel depuis 2001, le Premier Ministre s'est vu transférer au printemps dernier les pouvoirs politiques antérieurement détenus par le Dalaï-Lama. Le titulaire actuel de la fonction, le docteur Lobsang Sangay, est un Tibétain de la jeune génération, né en Inde, éduqué aux Etats-Unis et diplômé de Harvard. La démocratisation des institutions tibétaines voulue par le Dalaï-Lama est donc une réponse convaincante aux accusations portées contre lui par les autorités de Pékin de vouloir restaurer son pouvoir "théocratique" antérieur à 1950. Mais ce n'est pas tout : les autorités de Dharamsala proposent également une démocratisation des institutions du Tibet chinois.

    Ce troisième point est presque complètement ignoré. Il fait pourtant l'objet de tous les efforts des autorités tibétaines en exil. Interrompu depuis 2002, le dialogue entre les autorités chinoises et les envoyés du Dalaï-Lama a ensuite repris peu après les événements de 2008. Le but de ce dialogue, du côté tibétain, est évidemment de parvenir à une solution négociée du problème du Tibet. Cette solution, présentée en novembre 2008 sous la forme d'un Mémorandum, propose une véritable autonomie pour les régions de peuplement tibétain, dans le strict respect de la Constitution actuelle de la République de Chine. Car celle-ci prévoit des droits particuliers pour les " nationalités ". Mais il est vrai que ceux-ci n'existent que sur le papier. Ils sont quotidiennement bafoués par la réalité coloniale sur le terrain. Du côté chinois, le but de ce dialogue était de gagner du temps face à la réprobation internationale suscitée par la lourde répression des événements de 2008. Après une série de trois rencontres - et les Jeux Olympiques de Pékin passés - ce processus est désormais au point mort depuis début 2010.

    Ce bref rappel des faits devrait amener les Occidentaux à s'interroger sur les raisons pour lesquelles ils ne soutiennent pas plus fermement le Dalaï-Lama, le gouvernement tibétain en exil et le peuple tibétain tout entier. Comment et pourquoi la propagande chinoise qui présente les Tibétains en exil comme une poignée d'anciens aristocrates regrettant leurs privilèges dans le Tibet d'"Ancien régime" parvient-elle en effet à rencontrer une telle bienveillance au sein d'un pays démocratique comme la France ? Mystère ! Il est pourtant évident qu'un Tibet réellement autonome et doté d'élections libres constituerait un ferment démocratique pour une Chine qui évolue rapidement et en profondeur. On peut facilement imaginer pour qui voteraient les Tibétains s'ils avaient réellement le choix... Mais il est probable que les Chinois présents au Tibet ne voteraient pas, eux non plus, pour le parti-Etat qui dirige la Chine depuis 1949 ! Combien d'auto-immolations faudra-t-il encore avant que les démocraties occidentales se saisissent à bras le corps de cette question ? Il est urgent que celle-ci soit placée en haut de l'agenda des discussions entre Pékin et les chancelleries diplomatiques occidentales, et qu'elle soit traitée dans un cadre multilatéral, et non pas seulement bilatéral.

    En attendant, en tant que sénateurs représentant des citoyens français sensibles dans leur ensemble à la question tibétaine, nous nous apprêtons à participer à la sixième conférence interparlementaire mondiale sur le Tibet, qui se tiendra du 27 au 29 avril au Canada, à Ottawa. Nous espérons que ces échanges entre élus originaires de tous les pays démocratiques pourront contribuer à hâter l'avènement d'une solution négociée, seule capable de soulager réellement et durablement les souffrances du peuple tibétain. Nous nous adressons aussi au Président de la République qui sera élu le 6 mai prochain pour lui recommander, lorsqu'il aura à évoquer la question du Tibet avec ses interlocuteurs chinois, de ne pas obéir à une realpolitik inspirée de considérations mercantiles et à courte vue. Bien au contraire, ce sera agir en ami de la Chine que de s'exprimer franchement pour faire comprendre à ses dirigeants qu'il est indigne de la grande puissance que ce pays prétend être devenue d'agir comme elle le fait à l'égard de la petite nation tibétaine.

    Jean-François Humbert et André Gattolin sont respectivement président et membre du Groupe d'information sur le Tibet au Sénat.

    Jean-François Humbert, sénateur UMP du Doubs, André Gattolin, sénateur EELV des Hauts-de-Seine


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  • Manifestation Liberté pour le Panchen Lama : 25 Avril

    Une manifestation aura lieu ce mercredi 25 Avril à l'occasion du 23ème anniversaire du Panchen Lama, plus jeune prisonnier politique du monde.

    Le rassemblement se fera de 16h - 19h place de l'Alma (metro 9 Alma Marceau)

    N'oublions pas que cela fait 17ans que Le Panchen Lama est emprisonné et que nous désirons plus que tout avoir des nouvelles de lui!

    N'hésitez pas à diffuser la nouvelle et à venir nombreux nous rejoindre!

    Liberté pour le Panchen Lama !

      Vive le Tibet Libre !


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  • A l'occasion des élections présidentielles, SFT-France et un grand nombre d'associations françaises qui militent pour la cause tibétaine ont, à l'initiative d'International Tibet Network, interpellé les candidats et/ou formations politiques sur la situation au Tibet à travers des courriers. Nous faisons ici une synthèse éventuellement commentée des réponses que nous avons reçu.


    -Eva Joly, (EELV) nous a répondu à travers notamment une tribune co-écrite et publiée sur Médiapart : le Tibet un combat profondement ecologiste ainsi qu'une réponse adressée aux questions du site tibet-info.net : réponse_d'Eva_Joly sur le_Tibet

    Dans la tribune, il est rappelé que "les écologistes, en France, en Europe et ailleurs, sont solidaires de la cause tibétaine" et soutiennent le gouvernement en exil, le dialogue et la résolution non-violente de ce conflit". Ils apprécient la posture autonomiste et non "une revendication d'indépendance qui ne voudrait rien dire dans le monde d'aujourd'hui". Sur ce point, SFT-France ne partage évidemment pas la même analyse puisque notre organisation, comme de nombreuses organisations tibétaines militent justement dans un large mouvement pour l'Indépendance du Tibet (Rangzen).

    Notons cependant une prise de position claire en soutien au Tibet, une reconnaissance du gouvernement tibétain en exil, l'engagement à recevoir officiellement le 1er ministre tibétain en exil Lobsang Sangay et une condamnation de la répression ("La France et l’Europe doivent dénoncer plus clairement qu’elles ne le font actuellement les répressions du pouvoir chinois").

     

    -Nathalie Arthaud (LO): A répondu dans un courrier soutenir le droit à l’autodétermination du peuple tibétain, être horrifiée par la repression exercée par l'Etat chinois sur le peuple tibétain tout en signalant qu'elle était contre "la théocratie" et que le "Dalaï Lama incarnait un courant réactionnaire". ( réponse_Lutte_Ouvrière_Tibet). Gageons qu'elle se réjouira d'apprendre que le Dalaï Lama n'exerce plus de responsabilité politique et que le représentant des tibétains en exil est maintenant un laïc. Remarquons que l'idée persistante que la lutte des tibétains viserait à rétablir une "théocratie" appelle vraiment à un travail de fond de la part des associations pro-tibétaines auprès des organisations politiques. Nous allons donc faire une réponse en ce sens.

     

    -Nicolas Sarkozy (UMP) via Jean-François Copé nous a répondu dans un courrier ( réponse_Copé UMP Tibet). Avec une langue de bois déconcertante, il est réaffirmé dans ce courrier que "la défense des droits de l'Homme a été une priorité de l'action politique" et que "Le Président de la République n'a transigé sur rien, et surtout pas sur la question de la liberté religieuse ou des droits de l'Homme au Tibet".

    Nous devions être dans une dimension parallèle ces 5 dernières années. Nous avons surtout le souvenir de la police française nous matraquant pour nous faire taire lors du passage de la Flamme Olympique à Paris en 2008, du silence complice ou au mieux d'évocations génées lors de la répression qui frappe toujours plus durement le Tibet depuis 4 ans. Nous avons aussi retenu le jumelage de l'UMP et du Parti Communiste Chinois. Sans doute Jean-François Copé a-t-il bien appris ses leçons lors de sa dernière rencontre avec les responsables du PCC  puisqu'il arrive à écrire une page et demi sans employer le mot "tibétain". Seuls demeurent les "habitants du Tibet" et "minorités établies à l'intérieur des frontières de la Chine". (Définition de "s'établir" : venir s'installer). Ça n'est plus la Chine qui occupe le Tibet mais les tibétains qui sont "venus" (d'où?) "s'installer en Chine". Du grand n'importe quoi. Notons que lorsque l'on parle du Tibet, l'UMP répond "liberté religieuse et droits de l'Homme", comme si cela englobait tout le problème. Ni indépendance, ni même autonomie, pour l'UMP les tibétains n'existent même plus !

     

    -François Bayrou (Modem) via Nathalie Griesbeck nous a répondu par un courrier

    réponse_Modem_Nathalie_Griesbeck_Tibet

    Une vive préoccupation face aux immolations, la dénonciation de la répression et menaces qui pèsent sur le peuple tibétain, un engagement de François Bayrou si il est élu à dénoncer la situation au Tibet, à défendre les intérêts du peuple tibétain et à encourager le dialogue pour résoudre le conflit, ainsi qu'à recevoir le 1er ministre tibétain en exil Lobsang Sangay. Au niveau Européen, "il est urgent de mettre la question tibétaine sur l'agenda politique européen". Mme Griesbeck, qui est vice-présidente de l'Inter-groupe Tibet au Parlement Européen nous fait savoir qu'elle a activement interpellé les institutions européenes sur le sujet, par la déposition de questions écrites à la Comission et la co-signature et la déposition d'une résolution d'urgence avec Marielle de Sarnez adoptée par le PE à propos des immolations et de la répression qui ont eu cours ces derniers mois. Toujours au niveau Européen, la Haute Représentante de l'Union pour les affaires étrangères a été interpellée pour mettre la question des droits de l'Homme à l'ordre du jour lors du prochain sommet UE-Chine.

     

    -Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche) n'a pas encore répondu à notre courrier (ni le Parti de Gauche). Celui-ci s'était fait remarqué depuis 2008 en tenant des propos particulièrement hostiles à la cause tibétaine : braqué sur la personne du Dalaï Lama et des religieux, il dénonce un projet "théocratique". Cette position lui est régulièrement rappellée par les journalistes, qui souvent eux-même déforment la question dans le but dans un faire un simple objet polémique (ce que nous avions dénoncé ici).

    Monsieur Mélenchon déclare n'avoir "aucune tendresse pour le régime chinois", mais énonce des arguments fallacieux (historiques, politiques) qui semblent avoir directement été dicté par l'Ambassade de Chine.

    Cependant, d'autres composantes du Front de Gauche ont une attitude bien plus ouverte (sans être pleinement satisfaisante) sur le Tibet et nous ont rencontré, comme le PCF (voir notre compte rendu ici).

    Nous pouvons donc constater qu'au sein du Front de Gauche, la question tibétaine ne peut se résumer aux positions caricaturales de Jean-Luc Mélenchon qui continue à distiller le mensonge issu de la propagande chinoise que les tibétains en exil viseraient à rétablir une "théocratie" (pour rappel, nous avions déjà évoqué la question ici).
    Nous avons noté que le "Monsieur économie" du Parti de Gauche et proche de Jean-Luc Mélenchon, Jacques Généreux, a réaffirmé sur France Culture "qu'il "avait toujours soutenu la lutte du Peuple Tibétain" (http://www.dailymotion.com/video/xpvevs_les-matins-jacques-genereux_news?start=6#from=embed, entre 28.30 et la fin). Il y a donc une absence d'unité et une clarification à avoir avec le Front de Gauche sur la question du Tibet, si toutefois ils cherchaient une position unitaire sur ce sujet.

    Voilà pour l'heure les éléments de réponses que nous avons. Nous continuerons à contacter les organisations politiques et élus tout au long de leurs mandats.



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  • Suite aux lettres co-signées par un grand nombre d'associations Française qui militent pour la cause Tibétaine et à l'initiative d'International Tibet Network ; SFT France a rencontré le 11 avril 2012 M. Fath et M. Marcie dans les locaux du Parti Communiste Français.

    rencontre PCF

    4 membres de SFT France et 1 personne d'ITN ont participé à la discussion, nous voulions surtout savoir quel était la position du PCF par rapport à la répression de la Chine au Tibet et aucune déclaration officielle n'a été faite par les représentant présents. Ils ont cependant signalé le fait qu'ils évoquaient régulièrement lors de leur rencontres avec des responsables politiques chinois, des sujets comme la peine de mort, les libertés, et des cas concrets comme Ai Wei Wei. Ils sont pour le dialogue pour résoudre les conflits (quel qu’il soit), et qualifié celui du Tibet d' "enjeu lourd au sein de la communauté internationale".
    Nous avons quand même parlé des immolations, des droits de l'Homme, de la répression, du 1er ministre tibétain Lobsang Sangey,...

    rencontre PCF2


    Une rencontre intéressante, différents points de vues ont été échangés..... Nous espérons maintenant rencontrer d'autres partis politiques.

    Le Parti Communiste Français est le seul parti pour l'instant à avoir répondu à notre demande d'entretien.


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  • Nous nous rassemblerons ce mercredi avril à partir de 19h devant les locaux de France-Télévisionpour interpeller les candidat-es à la présidence de la république qui participeront aux 2 débats télévisés.  Voici le texte que nous leur diffuserons (PDF)

     

    CANDIDATS, DÉFENDEZ LE TIBET !

     

    Nous sommes ici aujourd’hui pour demander aux futurs dirigeants et responsables politiques français de prendre une position forte et concrète contre la violente répression exercée par le gouvernement chinois au Tibet. Cela revient à réaffirmer explicitement les valeurs de Liberté, Egalité et Fraternité sur laquelle la république française prétend se fonder, et réintroduire la notion de Droits de l’Homme dans les relations franco-chinoises.

    Nous demandons un positionnement public de condamnation de la répression au Tibet, en faveur de l’accès libre des médias dans l’ensemble du Tibet historique (dont les régions annexées à des provinces chinoises, aujourd’hui bouclées militairement), de façon à rendre compte de manière indépendante de la situation critique y ayant actuellement cours. 

    Nous demandons un engagement des potentiels futurs dirigeants de porter sans faux-semblants cette question lors des prochaines rencontres avec les dirigeants chinois.

    33 Tibétains se sont immolés dans l’est du Tibet depuis mars 2009; 20 depuis janvier 2012. Au moins 23 en sont morts. Ces actes sans précédent sont un cri s’adressant au monde extérieur, un appel à l’aide. Une nouvelle vague de protestation émerge au Tibet depuis janvier 2012, avec de nombreuses manifestations. Les forces de sécurité chinoises ont répondu à ces manifestations pacifiques en ouvrant le feu sur des manifestants désarmés, tuant au moins 5 Tibétains et blessant de nombreux autres.

    La violente répression chinoise s’abat sans pitié à travers le Tibet, exacerbant les ressentiments et griefs des Tibétains. Cette tragédie grandissante, en absence de réaction internationale, pourrait conduire à une escalade, la crise prenant une dimension nationale. La communauté internationale, tant les citoyens, responsables politiques et gouvernements doivent prendre la défense du Tibet, une intervention diplomatique maintenant sauvera des vies tibétaines.

    Paris-11 et 12 avril 2012

    Etudiants pour un Tibet Libre

    Maison des Initiatives Etudiantes

    Etudiants pour un Tibet Libre N°16

    50, Rue des Tournelles 75003 Paris

    06 87 16 33 54 (ou) 06 33 69 90 99

    etudiants@tibetlibre.org - www.tibetlibre.org

    @SFTFrance

     


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